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Les Journées Portes Ouvertes de l’IUT de Brest-Morlaix

Rendez-vous le 1er février sur notre site de Brest :

  • Accueil dans le hall du Bâtiment D pour les départements GEA, GB, GEII et GMP puis visites accompagnées par les étudiants (ateliers, laboratoires, salles d’enseignements, salles informatiques), rencontres avec les enseignants.
  • BUT GEA : Conférences de présentation à 9h, 10h, 11h et 14h suivies de la visite du département.
  • BUT GB : Conférences de présentation de 9h15 à 12h15 et de 13h30 à 14h30 toutes les 30 min suivies de la visite du département par parcours.
  • Licences professionnelles : possibilité de rencontrer les équipes pédagogiques.

Rendez-vous le 1er mars sur notre site de Morlaix :

  • Accueil dans le hall de l’IUT pour les départements Génie Civil et GACO et licences professionnelles (visite des locaux en compagnie des étudiants, rencontres avec les enseignants).

 

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08/09/2022

Poivre et matériau de construction : deux doctorants camerounais à l’IUT

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L’IUT de Brest-Morlaix accueille deux doctorants camerounais ce semestre. Dans le cadre des collaborations avec l’IUT de Ngaoundéré, Aubain Djouatsa Donfack et Jacques Armand Kani Djouldé profitent en cette rentrée du programme d’échange entre les deux établissements.

Pendant un séjour d’une durée de 6 mois, les deux doctorants vont avancer dans leurs travaux de recherche sur le site de l’IUT de Brest-Morlaix et initier de nouvelles collaborations avec les chercheurs finistériens.

Des recherches en Génie Civil sur les matériaux intelligents

Aubain Djouatsa Donfack effectue une thèse en Génie Civil sur les matériaux intelligents. Il travaille sur un matériau constitué de ciment, de sable, d’argile, de cucurbitacée et de paraffine qui permettra de réduire la consommation énergétique et d’améliorer le confort des maisons. « L’objectif est d’utiliser des matériaux accessibles, facilement exploitables et biodégradables pour garder les maisons dans une plage de température entre 20 et 25 degrés », explique-t-il. « Au-delà de 25 degrés, le matériau va absorber le surplus de chaleur et en dessous de 20 degrés, il va restituer la chaleur. »

Aubain a déjà quelques résultats intéressants : « J’ai déjà réussi à améliorer la capacité de stockage du matériau : elle est aujourd’hui multipliée par 7 ! » Il veut maintenant profiter de son séjour à Brest pour effectuer des essais complémentaires et avancer dans ses travaux de recherche dans une ambiance dynamique. « Mon domaine de recherche sur les caractéristiques thermiques des bâtiments est moins développé chez nous. Je suis très heureux de pouvoir profiter du matériel et de l’expérience des collègues de l’IUT de Morlaix. De plus, ce voyage me donne l’occasion de me concentrer à 100% à la recherche. J’ai d’ailleurs comme objectif de terminer complètement la rédaction de mon manuscrit de thèse avant de rentrer. »

Une thèse pour éviter les contrefaçons du poivre de Penja

Jacques Armand Kani Djouldé aborde un sujet complètement différent : sa thèse relève à la fois de l’informatique et de la biologie. Il travaille sur le poivre de Penja, un poivre rare de la localité de Penja dans la région de Littoral au Cameroun. Ce poivre est considéré comme l’un des meilleurs du monde et se distingue notamment, grâce aux terres volcaniques de ses cultures, pour sa teneur en pipérine. Il bénéficie, par ailleurs, du label Indication Géographique Protégée (IGP).

Le succès de ce poivre a malheureusement entrainé de nombreuses contrefaçons. Jacques Armand travaille sur un outil informatique qui va assimiler les caractéristiques d’images et physico-chimiques du poivre. Son objectif est de caractériser les données brutes du capteur (données RAW) pour avoir un système qui puisse reconnaître le poivre de Penja. Il disposera ainsi d’un outil de contrôle non-destructif qui permettra de détecter les contrefaçons sans altérer le produit. En filmant le poivre sur un marché, par exemple, il pourra détecter s’il est contrefait ou non.

A Brest, Jacques Armand aimerait poursuivre des analyses en laboratoire et travailler sur la partie Intelligence Artificielle de ses recherches. « Mes recherches ont également un volet IA, car la future solution devra apprendre à reconnaître les grains de poivre sur une image. L’apprentissage sera continu, plus il aura d’images, plus il sera précis et efficace ! »

Jacques Armand apprécie également l’accueil que lui a réservé l’UBO : « Tout le monde est très accueillant ici et je suis très bien installé au CROUS. »

Nous souhaitons la bienvenue à ces deux doctorants.

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