Entrepreneurs en Herbe : les étudiants GEMA s’affrontent dans un jeu de simulation
Pour bien démarrer l’année, les étudiants en GEA de 2ème année du parcours GEMA plongent dans CréaSim®, un jeu de simulation d’entreprise. Pendant trois jours, ils gèrent des ateliers de cuisine, prennent des décisions stratégiques et testent leur capacité à travailler en équipe. Entre réussites et ajustements, l’expérience se révèle riche en enseignements.
« Cela se passe bien ? »
« On gagne pour l’instant ! Donc oui ! » Petit sourire et regard rieur, dans ce groupe d’étudiants GEA de 2ème année, la confiance est au plus haut.
Ils ont commencé l’année par un jeu d’entreprise. « Notre stratégie, c’est le haut de gamme, avec des produits nobles et en centre-ville. Pour l’instant, notre critère le plus faible est la satisfaction des employés, mais on vient de les augmenter ! »
Plus loin, un autre groupe fronce les sourcils : « Nous sommes en banlieue avec une stratégie bon marché. Nous n’avions pas prévu que notre emprunt ne serait remboursé que maintenant ! Espérons que les choses s’améliorent. »
Un jeu pour se confronter aux spécificités de l’entrepreneuriat
Ces étudiants du parcours GEMA expérimentent CréaSim®, un jeu de simulation axé sur l’entrepreneuriat. Chaque équipe crée, puis gère, une entreprise d’ateliers de cuisine qui proposent à différents segments de clientèles des cours de cuisine suivis d’une dégustation. 6 équipes de 4 à 5 étudiants « s’affrontent » ainsi dans chaque univers.
Pendant ces 3 jours, les étudiants vont effectuer 4 rounds, 4 années fictives pour leur entreprise. Durant ces différentes étapes, ils doivent prendre toutes sortes de décisions sur le développement commercial, le business model, le business plan, la stratégie marketing, les finances et la trésorerie de leur structure. Puis, les résultats tombent. Certains sont heureux d’avoir grappillé des parts de marché, tandis que d’autres cherchent les moyens de redresser la barre.
Il y a pas mal de bonnes idées chez ces jeunes. Un groupe veut faire voyager ses clients en offrant des cours de cuisine sur le thème d’un pays. Un autre groupe a l’idée d’utiliser des produits à date courte ou des fruits et légumes locaux et de qualité mais de taille non réglementaire pour limiter les dépenses. Un dernier groupe déclare : « On essaie surtout d’avoir une entreprise pérenne et de ne pas faire des investissements inconsidérés ! »
Des objectifs académiques et de cohésion de promo
« Au-delà du jeu en lui-même, ils défendront leur business plan lors d’une présentation orale, » explique Jérôme Bouvet, l’un des enseignants encadrant ce projet. « L’objectif n’est pas forcément de gagner le jeu et d’avoir le plus de parts de marché et de chiffre d’affaires, mais de prendre du recul sur leurs décisions et de pouvoir nous expliquer pourquoi ils ont été performants ou pas. »
Ce jeu de rentrée leur permet de tester leurs compétences de travail en équipe : « Il y a pas mal de boulot, » explique Jérôme Bouvet. « Il y a l’oral à préparer, le business plan et les décisions à prendre. Ils sont obligés de se partager le travail. »
En organisant ce jeu en début d’année, les enseignants ont également un objectif de cohésion : « Il y a ici les deux groupes GEMA et le groupe d’alternants. Cela nous permet de les mettre rapidement dans le bain avec un jeu plus court, avant les projets à long terme de création d’entreprise qui les attendent. »
