MENU
Accueil Toute l'actualité International Mon année GMP au Canada : entre défis mécaniques et grands espaces
22/04/2025

Mon année GMP au Canada : entre défis mécaniques et grands espaces

International

Depuis quelques années, un programme de mobilité permet à nos étudiants de BUT Génie Mécanique et Productique (GMP) d’effectuer leur 3ème année au sein de l’École de Technologie Supérieure de Montréal. Projets universitaires d’envergure, tempêtes de neige et découverte des grands espaces, Louane Lohou nous raconte son aventure au Canada.

Louane est arrivée avec 6 camarades de l’IUT de Brest une semaine avant le début des cours. « A la sortie de l’aéroport, nous avons tout de suite été étonnés par cette grande ville à l’américaine et ses gratte-ciels imposants ! »

Cette première semaine leur a donné l’occasion de découvrir la ville et ses environs sous un beau soleil, mais également de rencontrer des étudiants français issus d’autres GMP de France ! « Le premier cours était un cours de communication. Nous avons dû nous présenter. Un bon nombre d’entre nous étaient français ! » Malgré cela, Louane a créé beaucoup de liens avec des étudiants québécois : « C’est dommage de rester entre français. Il ne faut pas avoir peur d’aller à la rencontre des autres pour nouer des amitiés ou partager nos compétences ! » Les enseignants mélangent d’ailleurs très souvent les étudiants pour favoriser la mixité : « Et ça c’est chouette ! »

Les 7 étudiants GMP de l'IUT de Brest en échange à l'ETS cette année

Un cadre moderne, un rythme exigeant

Louane apprécie le cadre de travail : « L’ÉTS est une grande école moderne, rénovée et lumineuse ! Et les cours sont de qualité : beaucoup d’enseignants sortent de grandes écoles ou travaillent dans des entreprises reconnues. »

Un aspect qui peut surprendre les étudiants venus de France est la gestion de l’emploi du temps, laissée à la responsabilité de chacun. « On choisit les horaires de nos cours, il y a même des cours à distance ou des cours jusqu’à 21h30 », explique-t-elle.

Le rythme de travail, quant à lui, est soutenu. Les périodes de cours sont courtes mais intenses, avec beaucoup de projets. Le système universitaire permet aux étudiants de se désinscrire en cours de session, ce qui peut compliquer le travail en équipe : certains groupes sont réduits voire incomplets. « Cela m’est arrivé, mais heureusement nous nous sommes arrangés et d’autres étudiants sont venus nous aider ! »

Des projets de génie mécanique aux accents québécois

Louane a eu la chance de s’investir dans des projets avec une couleur locale : « Nous avons réalisé en équipe le développement d’un produit. Dans notre cas, c’était un pressoir à pommes, objet utile dans la région car il y a beaucoup de pommes ! » Ce projet impliquait la rédaction d’un cahier des charges, la gestion de l’équipe, la modélisation et la conception du produit sur Catia, ainsi que la réalisation d’une animation pour le présenter.

Un autre projet marquant pour Louane a eu lieu dans le cadre du cours de statique et dimensionnement des structures : « Au nord du Québec, il y a beaucoup de tempêtes et des vagues importantes peuvent parfois détruire les maisons. Notre projet, c’était de concevoir un brise-lame, un treillis fonctionnel pour protéger les habitations. »

Nourrir sa passion mécanique grâce aux clubs étudiants

La vie étudiante à l’ETS est rythmée par son grand nombre de clubs étudiants. « C’est très impressionnant ! Il y a une multitude de thèmes : l’aéronautique, le naval, la rando, le théâtre… » Louane a choisi d’intégrer un club d’une quarantaine d’étudiants intitulé « Formule ETS ». L’objectif de ce club est de concevoir et fabriquer des prototypes de voiture de course pour participer à des compétitions étudiantes.

« Le club fonctionne un peu comme une start-up ! Chacun a son rôle. » explique Louane qui a endossé des responsabilités dans le département des Relations Externes et de la Logistique. Leur projet vise un standard de qualité professionnelle. Il est d’ailleurs sponsorisé par de grandes entreprises. Cela pousse chacun à être curieux, à se dépasser et à nourrir sa passion mécanique. Participer à cette aventure permet à notre étudiante de découvrir de nouvelles facettes de la conception : « C’est vraiment une super méthode d’apprentissage ! Et en plus, cela permet de rencontrer des gens ! » Un seul bémol : « Il faut quand même faire attention à ne pas y consacrer trop de temps » afin de pouvoir aussi se consacrer aux projets académiques.

Le stage de Louane au Canada est resté dans le domaine de l’automobile chez Blue Solutions : « J’ai intégré le département Génie Conception et Usinage. Je fais de la conception, de la mise en plan, de l’usinage et de la gestion de projets. » L’entreprise conçoit et fabrique des batteries pour les véhicules électriques. Louane est ravie : « J’adore mon stage ! Il se déroule dans le secteur de l’automobile, un domaine qui me passionne, et j’ai la chance de faire partie d’une équipe bienveillante et motivante, toujours prête à m’aider, donc ça me plait ! »

A la découverte des grands espaces canadiens et des plaisirs d’hiver

Pour Louane, l’un des atouts de l’ÉTS est sa proximité avec la nature. « Ce qui est chouette à l’ÉTS, c’est qu’on peut très facilement sortir de la ville » et s’évader pour des aventures en pleine nature. Des amis français ou québécois lui ont fait découvrir différents coins de la ville et de la région. Louane fait beaucoup de sorties avec le club de rando de l’école et, depuis qu’elle est en stage, elle a multiplié les randos en raquette !Plaisir d'hiver

Lorsque sa famille est venue lui rendre visite, elle a exploré d’autres région du Canada : Toronto, les chutes du Niagara, Ottawa, Québec. Elle a aussi vécu des expériences typiques des week-ends au Québec : « Parfois, on loue un chalet pour 8-10 personnes et on fait de la rando, du fat bike, du ski ou du patin. » Une belle opportunité pour profiter de l’hiver canadien.

Parce que l’hiver au Québec, c’est du sérieux ! « Il y a énormément de neige. Nous avons eu deux grosses tempêtes et, une fois, 70 cm en une journée ! » Louane reconnaît qu’il fait froid, mais nous rassure : « On s’habitue vite et puis, on met des vêtements adaptés ! Un jour, j’ai fait une randonnée dans le nord à -30° ! Il faut juste bien s’équiper et, en raquette, on fait des efforts importants, donc on n’a pas si froid ! »

Autre plaisir d’hiver typique et gratuit : la patinoire. « Nous allons faire du patin le week-end ! » Mais est-ce qu’elle s’en sort bien ? « On va dire que je suis en cours d’apprentissage ! On s’adapte », rit-elle.

Après avoir vécu tant de projets, d’aventures et de découvertes, Louane revient sur son expérience avec beaucoup de gratitude : « Je ne regretterai jamais cet échange, c’est tellement incroyable ! Même si ce n’est que pour un an, on apprend énormément et, en même temps, cela nous fait grandir ! »

Partager

L'actualité
de l'IUT

Voir toute l'actualité